CONCOURS VMF : classe de 6°/MME DJORIC

Vos élèves complètent une nouvelle policière. Vous décidez, avec eux, dans quel monument local et à quelle époque elle se déroule. Ils rédigent la fin de l’histoire et ils illustrent la couverture.

Une manière très ludique d’intéresser vos élèves à leur patrimoine local, à l’Histoire, l’Histoire des Arts et ... à l’écriture !

 

 

 

Léa s’étira dans son lit, puis elle s’assit dans son lit et soupira. Il était 9h, c’était les vacances et elle était à Monléon-Magnoac, près de Lannemezan, chez ses grands-parents. Elle adorait cet endroit et son papy et sa mamie étaient très gentils. Mais, à 12 ans, elle aurait préféré passer ses vacances chez sa copine Lili plutôt que d’être ici avec Lucas, son petit frère. La porte s’ouvrit et Lucas sauta sur son lit « T’es réveillée ? ». « Non, lui dit-elle, je dors, ça ne se voit pas ? ». Il ne releva pas la remarque de sa sœur et alla tirer le rideau de la fenêtre.

 

Il faisait très beau ce matin. Depuis son lit, le regard de Léa fut attiré par cet ensemble scolaire  qui la fascinait depuis qu’elle était petite : l’Institution Notre-Dame-de-Garaison.

 

Elle était là, mystérieuse. Léa frissonna. Elle était sûre et certaine que cet établissement était hanté. Elle ne savait pas grand-chose de cet endroit mis à part qu’il était composé d’une chapelle, d’un cloître, d’une cour intérieure, voire presque rien du tout. Cela lui donna une idée, elle se leva et descendit en trombe les escaliers, suivie par Lucas.

 

 

Ils entrèrent en courant dans la cuisine et Léa lança un « bonjour Papy » tellement tonitruant que celui-ci sursauta.

 

-        « Mais vous m’avez fait peur ! Que me vaut cette énergie ?  dit-il en souriant

 

-        On peut regarder sur ton ordi Papy ? Je voudrais en savoir plus sur l’Institution Notre-Dame-de-Garaison, répondit Léa.

 

-        Je vous propose un petit déjeuner avec les confitures de ton Papy, ensuite on regarde sur Internet, puis on se prépare et on y va ?

 

-         Oh oui, ça va être super, dit Lucas qui était toujours partant pour aller en balade.

 

-        Mmm d’accord, répondit Léa. Mais moi ce que j’adorrrrrrrrrrrerai c’est y aller la nuiiiiiiiit houuuuuuhouuuuuu, je suis sûre qu’il y a des fantômes.

 

-        Chiche ! lui dit son Papy. On va négocier ça avec ta grand-mère, on y va avec une lampe frontale ce soir ! Je suis content que tu t’intéresses au patrimoine. Et toi Lucas, ça t’intéresse aussi ?

 

-        Euh oui répondit le garçon, mais des fantômes, la nuit, vous êtes sûrs que… 

 

-        Roh, trouillard ! dit Léa en lui coupant la parole. Mais, c’est quoi le patrimoine Papy ?

 

-        Le patrimoine, ce sont les monuments ou jardins mais aussi des œuvres d’art qui sont témoins de l’Histoire. La petite histoire locale, la grande Histoire de notre pays ou même l'Histoire européenne ou mondiale. Il ne s’agit pas seulement d’une dimension touristique ou de beauté… les monuments et jardins sont un véritable ciment entre les peuples et les cultures. Tu vois, par exemple, quand Notre-Dame-de-Paris a brulé, c’était une catastrophe nationale… et Notre-Dame-de-Garaison, imagine qu’elle disparaisse… et savoir qui elle est c’est merveilleux ! Mais vous déjeunez avant ! »

 

 

Une fois régalés de pain frais et de confiture, Léa lut à son petit frère ce qu’elle avait trouvé sur Internet.  

 

 

L’Histoire de Garaison :

 

-        Vers 1515, la Sainte-Vierge apparaît trois fois à une jeune bergère, Anglèze-de-Sagazan, et lui dit « Je veux qu’on bâtisse ici une chapelle. Ici je répandrai mes dons. N’oubliez pas de remercier Dieu pour ses bienfaits ».

 

-        En 1540, la chapelle actuelle est terminée.

 

-        En 1590 – Guerre de Religion. La statue Notre Dame des Sept Douleurs résiste aux flammes. Dès lors cette statue en bois est placée au centre du chœur de la chapelle.

 

-        De 1600 à 1792 – Garaison est un grand centre de pèlerinage. La Révolution ferme la chapelle.

 

-        1836 – Arrivée du Père Jean-Louis Peydessus. Il restaure le sanctuaire et fonde le collège en 1841.

 

-        1865 – Couronnement de Notre-Dame-de-Garaison.

 

-        1903 – Fermeture du collège.

 

-        1914/1918 – Les bâtiments servent à abriter 1700 prisonniers. Parmi-eux, le Docteur Albert Scheweitzer.

 

-        En 1923, alors que tout semblait être perdu, les anciens élèves rachètent le Collège, et le rendent à la Congrégation.

 

-        2015 – Arrivée des Pères de Sainte-Croix.

 

On voit aujourd’hui, cinq cents ans plus tard, que Notre-Dame a vraiment tenu parole quand elle a dit : « Ici je répandrai mes dons ».

 

 

Son architecture :

 

On trouve dans l’établissement un sanctuaire avec une chapelle, une belle sacristie et une fontaine miraculeuse, un cloître avec une cour intérieure, deux porches et une curieuse salle des échos, un magnifique abri des pèlerins, un collège/lycée  et une belle allée des chênes.

 

 

Léa retourna à sa chambre, laissant son petit frère lire une BD. Depuis la fenêtre de sa chambre, la bâtisse immense était très impressionnante. Elle avait tellement hâte d’aller le voir de plus près ce soir. Décidée à ce que la journée passe le plus vite possible, elle descendit et demanda à ses grands-parents « En attendant d’aller voir l’école hantée de nuiiiiiit, dit-elle en faisant une grimace, est-ce que je peux aller à la piscine ? ». Lucas lâcha sa BD et cria « Je veux venir !!! »

 

Finalement la journée s’était déroulée bien vite et lorsque la nuit tomba, Léa et Lucas étaient prêts et trépignaient d’impatience. Après 20mn de marche, les trois compères approchèrent de l’ensemble scolaire. La grille était ouverte et ils entrèrent sur la pointe des pieds. Léa n’était pas rassurée, Lucas était terrorisé et ils étaient bien contents que leur papy soit là. Le parc avec ses grands arbres, l’allée des chênes, l’ombre des montagnes des Pyrénées et la lumière de la lune, Léa se confrontait à ses peurs d’enfant. Lucas lui avait pris la main et la serrait tellement fort que cela lui faisait mal

 

Tout d’un coup Léa entendit un bruit. Un bruit… de chaîne. « Papy, tu tu… tu as entendu ? » « Oui murmura le grand père… ne t’inquiète pas, ce n’est rien ». Lucas dit d’une voix tremblante « Et si c’était un fantôme ! »

 

A cet instant Léa étouffa un cri et Lucas, lui, hurla à plein poumons. Une ombre vêtue de blanc venait de traverser le parc. Le bruit de chaîne se fit entendre à nouveau, plus près cette fois, et Léa cria « On s’en va, vite vite Lucas, vite Papy. C’est un fantôme, une dame blanche ?».

 

Lucas fut le premier à détaler, suivi de Léa et de Papy. Ils dévalèrent la route qui menait à la maison. Quand ils arrivèrent à la maison, leur grand-mère rentrait également. Elle leur dit « Je suis allée promener le chien, ça va ? Vous êtes tout blancs. Et Papy est tout rouge ».

 

Les enfants racontèrent la visite dans l’Institution Notre-Dame-de-Garaison à leur mamie avec de grands gestes. Lucas en rajoutait beaucoup certifiant qu’il avait également entendu le hurlement d’un loup garou. Tous les trois avouèrent avoir battu leur record de vitesse en course à pied, surtout Papi ! Mamie souriait en les écoutant et Papi glissa alors « Hé, les enfants, si on y retournait demain ? Je veux en avoir le cœur net. Les fantômes ça n’existe pas… ». Alors que Léa sautait en l’air à l’idée de cette nouvelle aventure malgré sa peur, Lucas, lui, refusa tout net de les accompagner. Fatiguée, Léa monta dans sa chambre en pensant « Finalement ces vacances sont trop bien. Je vais raconter ça à Lili, elle va être verte. Et je vais faire en sorte que Lucas change d’avis ! ».

 

Le lendemain matin, 31 octobre, quand Léa et Lucas se réveillèrent, le grand-père s'était équipé pour la soirée mais la grand-mère ne pouvait pas faire partie de cette escapade car elle commençait à avoir de la fièvre… Léa était folle de joie à l'idée de cette prochaine aventure. Lucas n'était toujours pas décidé à les accompagner. Mais Lucas réfléchit à haute voix :

 

«  Je veux bien venir à condition d'avoir plusieurs lampes sur moi »

 

Léa répondit ;

 

«  Tu ne manqueras pas de lampes ! Allons maintenant à la piscine en attendant la fin de la journée ».

 

Après le coucher du soleil, Léa, Lucas et le grand-père partirent à Notre Dame de Garaison.

 

Dès leur entrée sur le site ils étaient terrorisés à l'idée de rencontrer des fantômes et ils étaient à l'affût du moindre bruit. Tout à coup ils entendirent des bruits de chaînes et de Houuuuuuu , Bouuuuuuu. Ils virent une ombre à quelques mètres ; ils se rapprochèrent en tremblant de tous leurs membres mais en même temps ils étaient attirés par ce mystère. Et là quelle ne fut leur surprise ils la connaissaient : c'était leur mamie d'amour !

 

Ils étaient stupéfaits et restèrent sans voix ! Le temps de se remettre, ils lui demandèrent pourquoi elle avait agi ainsi. Elle voulait simplement que cette soirée d'Halloween reste un souvenir mémorable dans ce lieu mythique. Tout en discutant  et en riant ils entendirent un hululement de chouette et ils commençaient à détaler comme des lapins quand leur grand-mère les rappela car elle voulait les faire participer à une expérience inédite. Elle leur expliqua que dans le bâtiment se trouvait une pièce particulière. Ils la suivirent car maintenant ils étaient un peu plus rassurés tout en voulant vivre une nouvelle aventure ! Ils traversèrent le grand couloir au rez-de-chaussée et arrivèrent dans un coin. Ils aperçurent une lourde porte et derrière une pièce avec des grandes voûtes au-dessus de leur tête. La grand-mère demanda à Lucas et à Léa de coller leur oreille dans un coin de la pièce. Elle se positionna à l'opposé et leur chuchota : 

 

«  Vous avez été courageux de me suivre... »

 

Léa et Lucas n'en croyaient pas leurs oreilles, elle avait chuchoté mais  ils l'avaient entendue comme si elle était à côté d'eux. Et là elle leur divulgua le nom de la salle : la salle des échos.

 

Elle leur expliqua que cette salle avait été utilisée pour les malades de la lèpre qui voulaient se confesser.

 

Tout ceci était incroyable. Pour les récompenser de leurs émotions, la mamie leur prépara des crêpes avec un bon chocolat chaud.

 

EN EFFET, LES VACANCES DANS LES PYRENEES, RESTERAIENT MEMORABLES POUR LEA ET LUCAS.

 

 


dis moi dix mots / edition 2023/2024

Les 10 mots : adrénaline ; aller aux oranges ; champion; collectif ; échappée ; faux-départ; hors-jeu ; prouesse ; mental ; s’encorder.

 

L’édition 2023-2024 de Dis-moi dix mots se décline sur le thème “ Dis-moi dix mots en forme olympique “ : adrénaline, prouesse, échappée, faux départ, collectif, hors-jeu, champion, aller aux oranges, mental, s’encorder. Dès le mois de septembre, un concours scolaire de création littéraire et artistique, est ouvert aux établissements. Les productions des élèves peuvent prendre toutes les formes d’expression artistique associées à un travail sur la langue, des réalisations mêlant texte et une forme artistique, ou bien, utilisant l’audio ou l’audiovisuel, les arts plastiques, le théâtre, la danse … 

Objectifs  
Favoriser l’appropriation des mots, l’usage et l’apprentissage de la langue française.   

Encourager la créativité, identifier de jeunes talents, permettre de nouer un rapport à la langue, comme outil d’expérimentation et de création.  

Développer une démarche transversale et interdisciplinaire favorisant la découverte culturelle et artistique à travers l’association de productions littéraires et plastiques.   


concours international de fables : CLASSE DE 6°2

La Ville de Château-Thierry en partenariat avec l'Académie Charles Cros et la Fondation La Poste organise un concours d'écriture ou d'illustration de Fables avec remise de prix.
Ce concours international de Fables, écriture & illustration à pour thème en cette année 2024 "Rien ne sert de courir, il faut partir à point".

Il est ouvert jusqu'au 15 mars 2024.
La participation est internationale mais attention, les textes doivent impérativement être écrits en français.

Ce concours s'adresse aux publics scolaires et aux candidats libres.
Quatre catégories composent le concours d'écriture : 9-11 ans / 12-15 ans / 16-18 ans / adultes.
Six catégories composent le concours d'illustration : 3-6 ans / 7-8 ans/ 9-11 ans / 12-15 ans / 16-18 ans / adultes.

 


31 e concours international d'ARTS PLASTIQUES 2024 - graines d'ARTISTES DU MONDE ENTIER

THEME : "Les jeux olympiques en peinture et dessin"

De la Grèce antique aux jeux modernes... des prouesses sportives aux valeurs partagées. A vos crayons !

Fin du concours : 20 janvier 2024



carte de voeux 2023/2024